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 Carwyn N. Potter • Un jour je suis né... Et depuis j'improvise.

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Carwyn N. Potter
Admin
Carwyn N. Potter


Messages : 2
Date d'inscription : 01/01/2013

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MessageSujet: Carwyn N. Potter • Un jour je suis né... Et depuis j'improvise.   Carwyn N. Potter • Un jour je suis né... Et depuis j'improvise. I_icon_minitimeVen 4 Jan - 23:44


CARWYN NATHANAEL POTTER
« Soyons excessivement libre, intensément fou ! »


NOM ♣️ Potter. Ce nom ne vous dit rien ? Alors c’est que vous n’êtes pas sorcier !
PRÉNOM(S) ♣️ Carwyn Nathanael.
ÂGE ♣️ 18 ans.
DATE ET LIEUX DE NAISSANCE ♣️ Londres, le 26 Avril 2002
MAISON SOUHAITEE ♣️ Poufsouffle
SITUATION AMOUREUSE ♣️ En couple et heureux ! Mais chut, faut pas l’dire…
ORIENTATION SEXUELLE ♣️ Hétérosexuel
PURETE DU SANG ♣️ Sang pur.
ANNEE D’ETUDE ♣️ 1ère année de supérieur.
BAGUETTE ♣️ Bois d’Ébène. Sa longueur est de 24cm et contient un ventricule de cœur de dragon.
PATRONUS ♣️ Un ours polaire. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien !
EPOUVANTARD ♣️ Mon propre père, m’ignorant parce que je l’ai déçu. Je déteste décevoir les gens, principalement mon père, je travaille donc très dur dans tout ce que je fais.
OPTIONS CHOISIES ♣️ Journalisme
ASCENDANCE ♣️ Harry Potter
FT. GEORGE SHELLEY




WHO ARE YOU STRANGER ?
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi.


Tu dois bien avoir un petit nom, il me semble ? ♣️ Pauline Awn
Et ton âge alors ? ♣️ ♣️ 15 ans et toutes mes dents
Comment tu as connu le forum ? ♣️ « Tiens Weaslette, et si on faisait un forum rpg ? – Oh mais oui quelle bonne idée ! »
As-tu déjà un double-compte ? ♣️ Pas encore (a)
Ta fréquence de connexion ? ♣️ 7/7j. Geek Power !
Aimes-tu le design ? ♣️ Pas super satisfaite…. Il faudra arranger ça
Copyright : a qui doit-on ce joli minois ? ♣️ Tumblr & More than this
Tu as d'autres commentaires à faire ? ♣️ Jeune Padawan ira loin, je le sens Pikaaaaaaaachu!


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Carwyn N. Potter
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Carwyn N. Potter


Messages : 2
Date d'inscription : 01/01/2013

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MessageSujet: Re: Carwyn N. Potter • Un jour je suis né... Et depuis j'improvise.   Carwyn N. Potter • Un jour je suis né... Et depuis j'improvise. I_icon_minitimeSam 19 Jan - 2:12


IT’S MY STORY BABY
YOU KNOW MY NAME, NOT MY STORY.


« Excuse moi, je suis vraiment désolé ! Tu ne t’es pas fait mal au moins ? »

Le visage aussi rouge qu’une écrevisse, j’aidais une petite fille de plus ou moins mon âge à se relever. Par tous les saints peuplant cette Terre, mais pourquoi Dieu m’a-t-il donné deux mains gauches ? Je m’entraînais tranquillement au terrain de basket de coin, faisant des paniers à mon aise, quand le ballon rebondit trop fort sur l’anneau pour atterrir directement sur le crâne de cette fille. Et je savais à quel point ça pouvait être douloureux, après le nombre de fois où je me suis cassé le nez… Par bonheur, elle ne saignait pas, mais j’avais tout de même peur de sa réaction. Elle était sur pieds, se frottant le haut de la tête avec insistance.

« Non non, tracasse… Ouille ! »

Je ne suis vraiment pas doué. Je l’emmenai sur un banc, juste à côté du terrain désert. C’est à ce moment que je pris le temps de la regarder. Elle avait de longs cheveux roux qui lui descendaient jusque dans le bas du dos. Ses traits étaient fins, et de grands yeux bruns se cachaient derrière le verre de ses lunettes. Elle me regardait en sourient… J’avais la bouche ouverte et le regard vide.
Quelle élégance. Je bafouillai :

« Oh ! Euh… je… Je m’appelle Carwyn ! »
- Et moi Laurelynn, enchantée »

C’est ainsi qu’on commença à faire connaissance. On parla un moment sans se soucier du temps qui passait. Je lui appris les seules et uniques techniques que je connaissais avec un ballon, bien que ça ne l’intéressait pas autant que je le croyais. Son mal de tête semblait avoir disparu… Dieu soit loué !
Un homme aux cheveux aussi roux qu’elle s’avança vers nous.

« Laurelynn ? Ma chérie ? Il est temps de rentrer, il se fait tard. »

Elle sourit et couru vers lui, me faisant signe de venir. Je le saluais d’un hochement de tête timide. Il rigola. Cet homme ne m’inspirait pas confiance… Il faisait quoi ? 3 mètre ? 10 ?

« Papa, je te présente Carwyn !
- Carwyn ? Ce n’est pas commun comme nom. Il me semble l’avoir déjà etendu quelque part… Carwyn comment ?
- Carwyn Potter. »

Au moment même où je prononçais mon nom, son expression changea, son sourire disparu. Il prit le poignet de sa fille avec une brutalité totalement exagérée pour la situation. Son visage devint aussi rouge que ses cheveux… C’était assez drôle à voir !

« Laurelynn ! Je t’avais pourtant dis de ne pas fréquenter des gens… Comme ça !
- Mais…
- Pas de mais ! On rentre. »

Ne m’adressant même pas un regard, il partit entraînant sa fille. J’aurais pu riposter, mais du haut de mes sept ans je ne lui arrivais pas plus haut que le coude. Sans comprendre ce qu’il m’arrivait, je les regardais partir la bouche béante, totalement impuissant, inutile… Pitoyable.
Généralement lorsque les gens savent que je suis le fils du plus grand héros de l’histoire du monde sorcier, ils ne réagissent pas du tout comme ça. La seule explication était que cette fille aux cheveux flamboyant se nommait Weasley… Mon père m’avait souvent parlé d’eux, qu’il m’était interdit de les voir, pour des raisons que mon jeune cerveau n’a jamais comprises…
Malgré la haine que j’aurais dû ressentir envers cette fille, la voir partir me faisait de la peine. Ramassant mon ballon, je pris la route de chez moi, espérant la revoir en dépit de nos parents. Bien évidemment, mon père ne saura rien de tout ça.


Regardant le bête s’envoler par la fenêtre de ma chambre, je croisais les doigts, comme à chaque fois que je renvoyais l’hibou. Cela faisait quelques semaines maintenant que je correspondais par hiboux avec elle. Oui, elle, Laurelynn, la petite rousse que j’avais rencontré quelques jours avant son premier hibou. Celui de sa tante Ginny il me semble… D’après ce qu’elle m’en raconte, elle a l’air gentille. Elle m’a même dit qu’elle avait lu dans le journal de sa mère que mon père et Ginny avaient été fort proches étant jeunes, et même qu’elle avait failli être ma maman, s’il n’y avait pas eu cette dispute. Parfois, je me demande si je n’aurais pas préféré…
Je me souviens encore de la joie que j’avais ressentie lorsque j’ai ouvert l’enveloppe ! Je ne pensais même pas en entendre parler une nouvelle fois… J’aimerais bien la revoir. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais lorsque j’entends son hibou à ma fenêtre, mon ventre se serre, mon cœur bat plus fort et un sourire apparaît sur mon visage. Peut être pourrais-je lui fixer rendez vous un de ces j…

« Tu comptais nous le cacher jusque quand ? »

Je sursautai, frisant l’infarctus. Ma mère se tenait à ma porte, le regard accusateur, ses bras croisé faisant remontés ses faux seins. Oh non. Non non non, ça va pas ça. Pas du tout.

« Je… Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
- De ces hiboux que tu envoie aux Weasley depuis un moment maintenant. »

La bouche béante, je la regardais sans rien dire. Je me sentais mal, coupable. Pourtant je ne faisais rien de mal… Ou du moins il me semble.

« Non mais il t’arrive quoi là ? Tu sais comment réagirais ton père s’il était au courrant ? Hein ? Tu le sais ça ? Tu me déçois Carwyn. »

Ma gorge, tout comme mes poings, se serraient sous le sermon de ma mère. Elle savait très bien que le décevoir était ma peur bleue depuis tout petit… Elle et moi ne nous sommes jamais réellement entendus… On passe notre temps à se chamailler. Elle était trop superficielle pour moi, bien que je l’aime quand même. C’est ma maman après tout. Mais elle passait son temps à faire du shoping, où dans des soirées mondaines dans le même genre que celle où elle a rencontré mon père. Tout l’argent que celui-ci gagnait, ou a gagné lorsque sa notoriété était à son zénith, servait au propre intérêt de ma mère. Elle était belle, certes, et si elle le voulait elle n’aurait aucun mal à le tromper avec la personne de son choix. Mais elle ne le fera pas. Malgré tous les défauts que je pouvais lui trouver, c’était une personne fidèle. Même si papa passait son temps à Poudlard, où il y était professeur de Défense Contre les Forces du Mal, elle n’a jamais fait un faux pas de ce côté-là. A propos de papa… Il me manque. Il nous manque à tous en réalité. Surtout à maman… C’est pour ça qu’à la première occasion, elle rejette sa frustration sur moi. Comme en ce moment. Elle s’avança vers moi.

« Je ne veux plus jamais que tu lui reparles. Est-ce bien clair ? »

Je ne dis rien. Elle répéta la fin de sa phrase en haussant le ton et en pointant son index parfaitement manucuré vers moi. Je baissais la tête.

« Oui…
- Bien. Je ne dirai rien à ton père parce que je n’ai pas envie de le fâcher. Mais si j’apprends que tu as recommencé, ça ira très mal pour toi jeune homme. »

J’attendis qu’elle quitte ma chambre pour m’effondrer sur mon lit, en larmes. Guerre stupide et inutile ! Tout à cause de quoi ? Une dispute que remonte à des siècles ! Et après ils voudraient nous apprendre La sincérité ? Le pardon ? N’importe quoi ! Ils ne nous transmettent que la haine. Ils veulent que je déteste les Weasley ? Hé bien pour une fois ils auront tord. Je ne les écouterai pas. Me relevant, je m’assis à mon bureau et commençai déjà à écrire ma future lettre pour Lynn. Je lui fixai un rendez vous dans une semaine, au terrain de basket.


La bouche ouverte et les bras ballants, je contemplais la décoration éblouissante de la grande salle de ma nouvelle école, totalement époustouflé. En réalité, tout ce qui m’entourai depuis que j’avais traversé le mur du quai 9 ¾ m’épatais. Que ce soit les bougies qui pendaient, ou plutôt flottaient au plafond, les tables incroyablement fournies ou le monsieur légèrement grisonnant qui nous faisaient face. Il était dans la cinquantaine, et lorsqu’il ouvrit la bouche, un silence étonnant se fit entendre. Tout le monde était pendu à ses lèvres. La cérémonie de répartition pouvait commencer…
Agé de seulement onze ans, je m’avançais avec les autres premières années. La boule que j’avais dans le ventre ne m’avait pas quittée depuis que mon père m’avait embrassé une dernière fois avant de foncer dans le mur, à Londres. Je ne savais pas du tout dans quelle maison on allait m’envoyer, et bien que mon père m’ait dit de ne pas m’inquiéter, je ne pouvais m’empêcher de le faire. Les futures élèves défilaient sous les applaudissements des tables concernées. Gryffondor. Poufsouffle. Serpentard. Serdaigle. Mon tour approchait.

« [b]Carwyn Potter…
»

Je m’avançai vers le choixpeau, tous les regards tournés vers moi. Une légère rumeur commençait à se créer dans les tables… Oui, j’étais le fils de l’Elu. En quoi cela me rendrait-il différent ? Je ne suis qu’un garçon un peu paumé qui ne sait pas quoi faire de son nom de famille hors norme.
Je m’assis sur le tabouret et on me posa le chapeau poussiéreux sur la tête. Je savais que mon père désirait que j’aie chez les rouges et ors… Mais je ne pense pas en être un. Je m’appelle Carwyn, pas Harry ! Ma gorge se serrait et la sueur commençait à perler sur mon front. Je ne veux pas décevoir mon père…

« Hm… Intéressant. Tu me sembles tourmenté mais néanmoins bon. Tu ne veux décevoir personne, tout en gardant tes propres idées… »

Je sens que je vais m’évanouir.

« J’hésite … »

Je vais m’écrouler. M’effondrer devant la salle entière.

« Hm… Je dirais… »

Non, je crois que je vais vomir en fait.

« Poufsouffle ! »

Quoi ? Poufsouffle ? J’étais envoyé chez les blaireaux ? Etonnant. Un point d’interrogation énorme s’affichant sur mon visage, je m’assis à la table des jaunes sous les applaudissements et autres sifflements accompagnant chaque répartition. Le garçon assis à côté de moi, répartit quelques minutes plus tôt, se tourna vers moi au moment même où mes fesses touchèrent le banc.

« Bonjour !
- Bonjour…
- Ca va ?
- Très b..
- Alors comme ça t’es le fils Potter ?
- Oui… »

L’excitation évidente de ce garçon me faisait limite peur. Il me fixait, et voyant que je ne réagissais pas plus, que je m’écartais même, il se calma. Je rigolai.

« Oh, euh, excuse moi.
- Tracasse… Hé oui, fils du grand Harry Potter. Ca force au respect hein ? »

Il eut un moment d’arrêt avant de rire également. Il me tendit la main, je la pris.

« Alan !
- Carwyn. »

Je lui souri. Je sens qu’on va bien s’entendre.


« T’en as pas marre de t’admirer dans une glace ? »
Tout en réarrangeant mes bouclettes, je rigolais de l’humour douteux de mon meilleur ami. Je ne m’admirais pas pour le plaisir, je m’apprêtais pour aller à mon rendez vous. Un minimum de classe et d’hygiène capillaire tout de même ! Je lui dis. Pour toute réaction, il me secoua les cheveux. Raaaah je déteste ça !
Après la demi heure nécessaire pour tout remettre en place, je me dirigeai vers la porte, évitant soigneusement Alan qui se marrait toujours, tel le phoque handicapé qu’il était. Je me dirigeai vers notre lieu de rendez vous habituel, de Lynn et moi. Cela faisait plus de quatre ans que nous étions ensemble sous le nez de nos parents. Peu de temps après la rentrée de première année, la Serdaigle et moi nous sommes vite retrouvés, et nous avions convenu de ne surtout rien dire à nos parents qui nous découperaient en petits morceaux s’ils l’apprenaient. Le plus dur dans cette affaire c’était mon père… Autant le sien était auror et n’avait aucune possibilité de nous voir à l’école, autant le mien rodait constamment dans les couloirs entre deux heures de cours. Il était donc assez dur de nous voir Lynnette et moi, étant donné que les dortoirs n’étaient pas mixtes…
Quoi qu’il en soit, je gambadais joyeusement dans les couloirs à la recherche de ma rousse préférée. Elle était là, toujours en avance. Après vérification de ma montre, c’est moi qui étais en retard. Enfin soit. Je souris et m’approchai d’elle. Passant mes mains dans ses cheveux, je les remettais convenablement sur ses épaules d’un regard attendrit.

« Bonjour ma p’tite Weaslette chérie. »

J’approchai mes lèvres des siennes jusqu’à ce qu’elles se touchent. Je pense qu’il n’y a pas de meilleurs moments que ceux-ci… Ceux où l’on est juste tout les deux. Je m’écartais un peu, souriant toujours. Elle me frappa l’épaule avec une force semblable à celle d’une mouche en hypoglycémie. Feignant la douleur, je la regardais, étonné.

« Aïe ! Mais… Pourquoi ?
- Tu sais bien que je n’aime pas quand tu m’appelles Weaslette ! »

Je m’apprêtais à répliquer quand j’entendis des bruits de pas et une voix m’appelant. Mon père ! Oh non ! Je dis vite à Lynn de se cacher avant qu’il ne la voie, ce qu’elle fit. Je bondis sur le côté et atterris devant mon père façon ninja.

« Papaaaaa comme je suis content de te voir !
- Ah Car’, je me demandais où tu étais passé. Tu parlais avec…
- Personne ! Je ne parlais avec personne ! Ne te tracasse pas ! »

Il se pencha pour voir, mais je me déplaçai de façon à lui cacher la vue. Je souriais bêtement, priant Merlin qu’il parte. Il me regardait d’un air suspicieux. Il faut dire que ma voix sonnait tellement faux que j’agressais mes propres oreilles. Pitié Lynn, ne fais pas de bruit… S’il l’apprenait maintenant, et surtout de cette façon là, je pouvais dire adieu à la vie que j’avais toujours connue. Il me poussa pour s’avancer en direction de Lynn. Je le retenais comme je pouvais… Jusqu’à ce qu’un cri se fasse entendre au fond du couloir. Les Dieux avaient entendus mes prières, Mr Joskin, professeur de potions l’appelaient avec insitance. Soulagé, je relâchais la pression il me fixa durement « on en reparlera… ». Oui, et d’ici là j’aurais trouvé une excuse en béton armé ! J’attendis qu’il parte pour venir m’asseoir à côté de Lynnette. On se regarda sans rien dire… Avant de partir dans un fou rire interminable. Une fois calmé, je la regardai amoureusement.

« Je t’aime ma Weaslette.
- Moi aussi, tu n’imagines pas à quel point… »

Je déposai ma main sur son genou et l’embrassai une nouvelle fois.


« Tu crois que c’est grave ?
- Je sais pas… Il m’a l’air mal en tout cas.
- Sur… Hey Alan, 10 Galions qu’il se réveille pas avant demain soir !
- Arrête de dire des c*nneries Conor, on parie pas sur la vie des gens.
- Mais…
- Chut. »

La tête embrumée, j’écoutais les échos imprécis des voix de deux garçons non loin de moi. Même les yeux fermés et complètement sonné je pouvais reconnaître la voix d’Alan, mon meilleur ami. Quant au garçon avec lui, ce devait être Conor Lucas, un petit Poufsouffle de deuxième qui nous collait tout le temps. Mais… J’étais où moi ? Je ne me souvenais d’absolument rien et j’avais l’impression qu’on me martelait la tête à coup de tondeuse à gazon… Je fis un effort surhumain pour ouvrir les yeux. A côté de moi, les deux jaunes se chamaillaient toujours. Mais qu’ils arrêtent de hurler ou je leur balance le lit dans la figure ! Je murmurai péniblement :

« Les gars…
- Mais non c’est pas ça Conor, juste que ça se fait !
- Si ça ce fait !
- Non !
- Les gars.
- Si !
- Non !
- Si !
- Les gars !
- Oh ! Car’ ! »

Il me regarda, surpris. Il s’excusa pour le bruit, et me demanda si ça allait. Ai-je réellement l’air d’aller bien ?

« Al… Qu’est ce que je fais là ? Qu’est ce qu’il m’est arrivé ?
- Ben à l’infirmerie ! Tu ne te souviens pas ? Un truc de fous ! Apparemment, d’après ce que le surveillant des couloirs a bien voulu m’expliquer, tu étais seul dans le couloir quand un mangemort t’as attaqué ! Ouais juré, un mangemort ! Du genre de ceux qu’ils avaient enfermé après la bataille de 98… Personne ne sait ce qu’il faisait là. Mais durant les trois jours où tu as dormi, deux autres élèves se sont fait agressés par d’autres mangemorts. C’est énorme ! Tout le monde est inquiet forcément. Tu veux un jus de citrouilles ? »

Oulala, trop d’informations d’un coup ! Déjà, j’ai dormi trois jours ?! Nom de Zeus ! Ensuite, des mangemorts dans l’école ? Mais tous ceux qui n’avaient pas été tué ont été enfermés à Azkaban ! Cette histoire relève de la science fiction. Et pourtant elle était réelle. J’étais vraiment en train d’avaler ce jus de citrouilles infecte à l’infirmerie après une attaque. C’est à n’y rien comprendre… J’étais à peine entré dans ma première année de supérieure que je me faisais agressé. Formidable, vraiment.
Mon nom retentit d’une voix féminine. Laurelynn ! Un sourire apparu sur mon visage quand elle me prit la main. J’étais tellement content de la voir… La voyant me sortir des bribes de phrases incompréhensibles, signifiant certainement qu’elle était inquiète, je la rassurant en lui caressant le joue. Elle me prit dans ses bras et je sentis une larme couler dans ma nuque. J’appuyai ma tête contre la sienne.

« Ca va aller ma Lylynn… Ca passer, ils vont partir, ne t’inquiète pas. »

Je n’en croyais pas un seul mot.





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